Vous vous sentez parfois comme happé hors de vous, comme si votre attention était capturée bien malgré vous ? Notre attention est très sollicitée et souvent captée par des stimulations extérieures. Les marketeurs cherchent « notre temps d’attention de cerveau humain » , et si nous utilisions aussi ce temps pour nous faire du bien ? En cette période de confinement, de crise sanitaire, nous pouvons ressentir plus de pression, de stress, moins de concentration, plus de fatigue. Aussi, la sophrologie est une méthode efficace pour développer la capacité de concentration, d’attention.

Notre attention est happée par l’extérieure, notifications, mails, demandes extérieures, publicités …plus ou moins consciemment notre cerveau capte et emmagasine toutes sortes d’informations. Certaines utiles, d’autres très (très) accessoires.

S’il est nécessaire dans notre vie professionnelle et dans notre vie quotidienne de nous tourner vers les autres, il ne faut pas oublier de se tourner vers soi régulièrement.

Vite, vite, … un moment pour moi !

Des moments d’intériorisation, d’écoute de soi sont nécessaires pour que notre cerveau se ressource.

Une solution : La pause sophro : 1, 2 ou 3 minutes pour se mettre à l’écoute de sa respiration, de ses sensations corporelles agréables.

Cette pause est à faire entre deux tâches importantes, entre deux gros « dossiers », avant le repas, près un trajet en voiture, dans une file d’attente, …ces temps de suspension, de respiration permettront de mettre vos activités entre parenthèse. Ressourcé, reposé … vous pourrez reprendre le cours de votre journée.

Comment pratiquer une pause sophro ?

Lisez ces quelques lignes, intégrez-les puis prenez un temps de mise en pratique. Vous pouvez programmer un minuteur, un chrono. Une courte durée au début puis un petit peu plus longuement avec l’entrainement.

Installez-vous assis sur une chaise, les pieds confortablement posés au sol, les bras décroisés, les mains posées à plat sur les cuisses. Fermez les yeux sur un soupir ou une profonde expiration. Puis respirez à votre rythme quelques secondes… où se situe cette respiration, dans le ventre, dans les côtes, sous les clavicules ? … sans jugement… simplement observez et continuez à respirer avec une grande attention ! Petit à petit allongez votre inspiration et votre expiration. Vous pouvez compter les temps par exemple 3, 4 , 6 secondes à l’inspiration et autant à l’expiration…. Sans forcer simplement en allongeant un peu plus. Restez dans une zone confortable et agréable.

Appréciez l’absence de stimulations visuelles, le silence relatif. Peut-être entendez-vous des bruits autour de vous ? à moins que ce ne soit les bruits de votre propre respiration, des bruits de digestion, ressentez dans la mesure du possible les battements de votre cœur, les mouvements respiratoires dans votre ventre, sous vos côtes, votre dos, vos poumons. Restez ainsi dans cet espace de calme et de sensations agréables le temps nécessaire, 1, 2 ou 3 minutes. Puis avant de reprendre le fil de votre journée, étirez-vous, massez-vous le visage, le crâne et enfin ouvrez les yeux. Prenez le temps d’apprécier les sentiments agréables apparus durant cette courte pause.

Qu’est ce que c’est « se concentrer » ?

Se concentrer c’est porter une attention particulière sur une activité précise sans se laisser dévier vers d’autres priorités.

Ce n’est pas simplement regarder les mots sur une page, c’est les lire, les mémoriser, c’est se concentrer sur le sens. A des degrés divers nous avons besoin de nous concentrer en journée : animer une réunion, répondre aux mails, apporter une réponse à un proche, comprendre la demande d’un client, avoir une conversation avec son passager tout en conduisant, lire dans un environnement bruyant … autant d’exemples pour lesquels notre capacité de concentration est mise à l’épreuve.

Nous pouvons la développer, mais il serait illusoire de vouloir rester 100% du temps concentré à plein régime.

Le programme attentionnel peut se dérégler, ça peut alors déraper. Alors, notre cerveau est dans son mode par défaut, à analyser les menaces ou les opportunités dans notre environnement. Une petite voix dans notre tête, notre mental nous dit parfois « ça me ferait du bien  d’aller grignoter un morceau? » et « pourquoi ne pas discuter un peu avec les collègues dans le couloir plutôt que de m’échiner sur ce dossier ? » « mais est ce que je vais arriver à boucler tout ce que j’ai à faire dans un délai si court ? » et « ce soir qu’est ce qu’on va manger ?«  « comment vont se passer les examens du grand ? »….

Mais parfois, ça dérape

Quand on perd le fil de ce qu’on était en train de faire, de dire, de penser c’est que nos filtres attentionnels n’ont pas joué leur rôle. Peut-être a-t-on été vulnérable à une distraction extérieure ? à moins que notre propre vagabondage mental soit venu perturber le processus ? dernière option, une trop concentration trop rigide nous a coupé de notre environnement et nous a épuisé.

Pour développer notre capacité de concentration dans le respect de soi, il est utile de savoir comment fonctionne notre cerveau , quels sont les mécanismes sous-jacents à la concentration et de repérer les premiers signes de déconcentration. Certainement pas pour se faire violence et rester concentré à tout prix, mais plutôt pour mieux repérer nos besoins quand ils se présentent. Peut-être avons-nous besoin de repos, peut-être avons-nous besoin de phases de concentration plus courtes ou d’un environnement plus qualitatif.

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La sophrologie une méthode redoutable pour muscler sa capacité de concentration

Se relaxer, traverser les niveaux de conscience, se focaliser sur sa respiration, développer son ouverture attentionnelle aux sensations corporelles sont autant d’exercices d’entrainement.
La sophrologie permet par les exercices de relaxation dynamique, les exercices de respiration et de visualisation de re-muscler les circuits neuronaux de la concentration. Avec l’entrainement sophrologique, il est alors possible de développer sa capacité de focalisation et sa capacité d’ouverture attentionnelle, deux capacités majeures dans le processus de concentration notamment pour développer la conscience de notre état interne (ex : calme, agité, tendu, attentif….)

Se distraire entre deux tâches demandant beaucoup de concentration, manger correctement, dormir suffisamment sont aussi nécessaires.

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En savoir plus sur l’histoire de la sophrologie

Des techniques pour soutenir notre concentration

Certaines techniques, issues des recherches en neurosciences peuvent nous soutenir dans notre processus de concentration.

  • Décomposer un objectif principal en sous objectifs en s’appuyant sur des compétences acquises et appréciées
  • Fractionner ses missions en missions de courtes durées
  • Estimer le degré de concentration nécessaire à la tâche
  • Repérer la turbulence de son environnement
  • Eviter de fonctionner en multi-tâches

En tenant compte de ces facteurs et des techniques sophrologiques, on peut améliorer sa capacité de concentration en étant plus conscient de soi et de son environnement. Et ainsi, avec plus de bienveillance faire quelques pas de plus vers une meilleure concentration.